Jean-Jacques Wondo, citoyen belge et expert en questions militaires, a été libéré de prison en République Démocratique du Congo (RDC), a annoncé son entourage familial mardi 04 février 2025. L’information, confirmée par la porte-parole du ministre belge Maxime Prévot, Audrey Jacquiez, fait suite à des discussions intensifiées avec l’ambassade belge en RDC.
« Nous sommes en contact étroit avec notre ambassade sur place, nous attendons actuellement la confirmation de sa libération », a précisé Audrey Jacquiez, soulignant les efforts diplomatiques déployés pour résoudre cette situation.
Jean-Jacques Wondo, directeur adjoint à l’administration générale des maisons de justice en Belgique, avait été condamné en septembre 2024 à la peine de mort par la justice congolaise, sous l’accusation d’ »association de malfaiteurs ». Il était suspecté d’être l’un des instigateurs d’une tentative de coup d’État du 19 mai 2024, perpétrée par des hommes liés à Christian Malanga.
Cette tentative avait vu une violente incursion de groupes armés dans la résidence du ministre de l’Économie, Vital Kamerhe, ainsi qu’au Palais de la Nation. L’attaque a été rapidement maîtrisée par les forces de sécurité congolaises, qui ont procédé à une quarantaine d’arrestations et ont déploré la perte de quatre assaillants, dont Christian Malanga, le principal suspect, qui vivait aux États-Unis.
Le mois dernier, la cour d’appel militaire de Kinshasa a confirmé la condamnation à la peine de mort de Jean-Jacques Wondo. En réaction, la Belgique avait exprimé son mécontentement, affirmant que cette décision aurait « des conséquences sur les relations bilatérales » et rappelant son ambassadeur à Kinshasa.
Toutefois, les avocats de Wondo ont toujours défendu l’innocence de leur client, arguant que le dossier ne comportait aucune preuve substantielle liant leur client aux événements du 19 mai 2024.