Le vendredi 7 février 2025, l’administration Trump a envoyé une note diplomatique au gouvernement du Kenya, avertissant de possibles sanctions à l’encontre de hauts responsables rwandais et congolais.
Cette communication a eu lieu à la veille d’un sommet crucial visant à négocier un cessez-le-feu dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC). La note de Washington précise que pour rétablir la stabilité, il est nécessaire que l’armée rwandaise « retire ses troupes et son équipement militaire avancé » de la RDC. De plus, elle a annoncé que des sanctions seraient envisagées contre « les non-coopérants », incluant des responsables militaires et gouvernementaux des deux pays concernés.
Ce sommet, organisé par la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), se tient en Tanzanie les 7 et 8 février 2025. Le président Tshisekedi de la RDC et le président Kagame du Rwanda ont confirmé leur participation. En plus de discuter du cessez-le-feu, les dirigeants régionaux cherchent à mettre un terme aux violations massives des droits humains qui frappent la RDC, tout en améliorant l’acheminement de l’aide humanitaire, des vivres et des médicaments pour les millions de personnes dans le besoin.
Le 27 janvier 2025, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a appelé le président Tshisekedi pour « discuter de la relation bilatérale et des moyens d’approfondir les liens entre les deux nations ». Lors de cet entretien, Rubio a condamné l’attaque de Goma par le groupe M23 soutenu par le Rwanda, réaffirmant l’engagement des États-Unis à respecter la souveraineté de la RDC. Les deux parties ont convenu de l’importance de relancer les négociations entre la RDC et le Rwanda dans les plus brefs délais.
Selon un communiqué du Département d’État, le secrétaire Rubio a souligné que les États-Unis étaient « profondément préoccupés par l’escalade du conflit dans l’est de la RDC », notamment par la prise de Goma par le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda.