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RDC : L’UDPS dénonce l’occupation du Kivu et exige une réaction internationale

Kinshasa, le 17 février 2025 – Dans un communiqué officiel, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), a vivement dénoncé la situation critique qui prévaut dans l’Est du pays. Depuis janvier 2025, les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, continuent d’occuper plusieurs territoires dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, semant la terreur parmi les populations locales.

Selon le communiqué signé par le secrétaire général du parti, Augustin Kabuya Tshilumba, les exactions commises dans ces zones ne cessent de s’aggraver. De nombreux civils, dont des membres de l’UDPS, seraient victimes de persécutions en raison de leurs convictions politiques. Arrestations arbitraires, harcèlements et enlèvements sont devenus monnaie courante, dénonce le parti présidentiel.

Un appel à la Communauté internationale

Face à cette crise humanitaire et sécuritaire, l’UDPS en appelle à la communauté internationale. Le parti exhorte les instances internationales à prendre des mesures pour contraindre le Rwanda à cesser son soutien aux rebelles du M23 et à respecter la souveraineté territoriale de la RDC.

« Il est impensable qu’au XXIe siècle, des populations soient victimes d’une occupation étrangère en toute impunité. Nous demandons aux organisations internationales de condamner fermement cette situation et d’agir pour garantir les droits des Congolais vivant sous cette occupation », peut-on lire dans le communiqué.

Soutien inconditionnel au chef de l’État et aux FARDC

Dans son message, l’UDPS rappelle également son soutien indéfectible au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui mène le combat contre les forces agresseuses. Le parti appelle ses militants à faire bloc derrière le Chef de l’État et les Forces Armées de la RDC (FARDC) afin de faire échec aux visées expansionnistes des assaillants.

Le communiqué s’adresse aussi aux militaires congolais et aux combattants Wazalendo, les exhortant à ne pas céder à la « démoralisation » ni aux campagnes de manipulation orchestrées sur les réseaux sociaux.

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